mardi 3 mai 2011

fête des mères

                      Fête des mères

Il y a dans ton cœur
La douceur oh! Merveille
Du joli mois de mai, de la nature en fleur
Et du pollen que récolte l’abeille

Le cœur des mamans est coussin de velours
Sur lequel on aime reposer sa tête
Le jour où le chagrin est devenu trop lourd
Et qu’avec tant de douceur elles font disparaître

De votre corps de mère a jailli notre vie
Que vous avez si bien guidée et protégée
Et même aujourd’hui bien que nous ayons grandi
Vous donnez votre amour, vos conseils comme une bonne fée

Nous avons tous a l’intérieur de nous
Cette fleur merveilleuse qui s’appelle l’amour
Et nous voulons l’offrir en ce jour rayonnant
A toutes les mamies, a toutes les mamans

Elles ont tant d’amour dans leur cœur les mamans
Elles sont toujours là pour consoler nos peines
Et que l’on soit adulte ou que l’on soit enfant
Profitons de ce jour pour leur dire « je t’aime »


                   Christian Rolland

lundi 2 mai 2011

cueillez


                                          (( Cueillez ))


                           cueillez! cueillez fillettes
                    dans la fraîcheur de vos quinze ans
                    les primevères ou les pâquerettes
                    que vous offre tous vos printemps

                      cueillez a l’été de la vie
                    toutes les fleurs de vos vingt ans
                    Avec amour, en un geste élégant
                    Cueillez les roses, toutes les roses de la vie

                    Et quant arrivera l’automne,
                    Sur vos cheveux quelques fils blancs
                   Fleuriront en bouquets charmants

                   Hélas ! l’hiver arrive vite
                   Et avec le poids des années
                   On ne cueille plus, on médite
                   Devant quelques bouquets de fleurs séchées

                                Christian  Rolland

samedi 30 avril 2011

l'embellie

   
          «  Un sourire suffit…….


Pour nous faire pardonner nos erreurs de jeunesse
Apaiser nos peines passagères où nos profonds chagrins
Il suffit d’un sourire qui comme une caresse
Arrive sur nos cœurs comme un tendre câlin

Il suffit de tant de petites choses
Une petite main qui nous tend une rose
Accompagnée d’un sourire radieux
Il n’en faut pas plus pour nous rendre heureux

Un sourire suffit pour nous faire oublier
La langueur de tous les jours où la mélancolie
Il nous fait réagir et nous fait voir la vie
Plus belle plus radieuse avec sérénité

Il a suffit d’un sourire pour que deux cœurs qui s’aiment
Puissent un jour se rencontrer
Ce sourire a suffit a réunir deux êtres
Enrichissant leur vies d’un amour passionné

Un sourire c’est fort, bien plus fort que les armes
Un sourire pourrait changer la face de ce monde
On pourrait chasser les menaces les rancoeurs et les larmes
Si un grand sourire émanait du cœur de tous les hommes


                           Christian Rolland

mardi 26 avril 2011

aveu

           (( Aveu ))
          


 Oui ! je sens sous ma main le rythme de ton cœur
Qui s’accélère un peu sous mon humble caresse
Battant insolemment comme ivre de bonheur
Alors je sens monter en moi une grande tendresse.

Quand j’ai pu lire tout au fond de tes yeux
L’amour que tu me porte en cet instant suprême
Je ne puis oublier ce moment merveilleux
Ou je t’ai avoué que moi aussi je t’aime

Oui ! je vois dans tes yeux le reflet de l’amour
Nos yeux sont des jumelles que possède notre âme
Pour voir aux alentours tout ce qui nous enflamme
Et mes yeux ne voient que toi depuis le premier jour

Depuis le premier jour ou l’on s’est rencontré
On est toujours ensembles, nos deux cœurs sont soudés
Et tant que ma présence te sera bénéfique,
J’aimerai que pour toi la vie soit magnifique

Quand les jours s’effacent au firmament tout bleu
Ne pense plus a rien et ouvre grand tes yeux
Et si tu sais quoi me dire a cette heure,
Ce sera le début d’un moment de bonheur


                        Christian  Rolland

mercredi 30 mars 2011

sachez sourire

                 ‘ Sachez sourire ‘


      Tous ceux qui traversent la vie,
Sans entrain sans joies sans sourires,
Ressemblent à des zombies
A qui on a envie de dire

Pourquoi ne pas profiter ?
De tout ce qui bouge autour de vous,
De l’amour, de la vie si pleine de gaîté
Et de toutes les joies que donne l’amitié

Pourquoi ne pas choisir ?
De s’amuser de rire
Rien ne sert de passer son temps a se maudire
La vie n’est pas si longue il vous faut la saisir

A quoi peut donc servir une vie trop sévère ?
Où la raison ne laisse plus de place a la gaîté
Sachez donc profiter, la vie est éphémère
Sinon a la vieillesse attention les regrets


                   Christian  Rolland

samedi 26 mars 2011

la peur du lendemain

                         (( La peur du lendemain ))


Quand le chagrin est là tenace et cruel,
Je me tourne vers toi et c’est bien naturel
Car quand je sens tes bras qui tendrement m’enlacent
J’oublie toutes mes peines, envolées mes angoisses

Notre amour est si beau, si fort et si puissant
Qu’il a su résister aux assauts des années
Il saura je l’espère encore pour longtemps
Refleurir dans nos cœurs en merveilleux bouquets

J’espère qu’il saura nous offrir encore beaucoup de joies
Surtout celle d’être toujours ensembles
Tout au long d’une vie qui pas toujours très  tendre
A su souder deux cœurs pour toujours, toi et moi .

Ainsi quand la mélancolie et le chagrin sont là,
Si je sens fermement la pression de ta main
Si je vois tes deux bras qui se tendent vers moi,
Alors je n’ai plus peur, plus peur du lendemain


                          Christian Rolland

rêverie

 Rêverie ))

 
 

Seul dans ce coin de Mediterranée
Les yeux grands ouverts je me prend à rêver
Devant cette eau si bleue et ces plages si blondes
Je me laisse bercer par la clameur de l’onde

La douce léthargie qui soudain m’envahit
Et m’amène avec elle dans le plus beau des rêves
Me fait entrevoir les choses de la vie
Comme si plus rien n’existait, tout comme une trêve

Devant l’immensité de cette mer si bleue,
Je me plait a penser a de lointains voyages
Comme deux qui on rendu Ulysse si heureux
Je me vois abordant sur de si beaux rivages

Sur ces îles si belles bordées de cocotiers,
Les oiseaux de couleur, les belles vahinés
M’accueillent en chantant et me tendent des fleurs
Je me sens comme un roi envahi de bonheur

La brise a fraîchi et la mer d’un seul coup
Parait plus agitée et semble en colère
                         Effaçant subitement mes rêves les plus fous
                       Je m’éveille soudain c’est la fin d’une chimère


                                       
                                                  Christian  Rolland   

lundi 21 mars 2011

plaisir d'aimer

                                    ..Plaisir d’aimer….


Parmi tous les plaisir qui parsèment la vie
Celui que l’on préfère est bien celui d’aimer
Et parmi tous nos rêves au travers de nos nuits
Il n’y a que l’amour que l’on peut évoquer

L’amour de nos semblables, l’amour de l’existence
Celui de la nature, de notre belle enfance
Celui de toi ma mie quand tu es auprès de moi
Et que ton sourire met mon cœur en émoi

Les plaisirs de la vie nous semblent éphémères,
Mais si l’on sait maîtriser nos envies
Ils dureront alors des décennies entières
Enrichissant nos cœurs d’un bonheur infini

Oui ! de tous les plaisirs qu’on connaît sur la terre
Celui d’aimer est de loin le plus beau
Et si la tendresse et l’amour sont là c’est un mystère
Q’on ne peut élucider même avec tous les mots

Même quand on arrive à l’automne de la vie
Quand sur nos têtes la neige s’est posée
On repense aux années qui hélas sont passées
Mais toujours la tendresse est là qui nous ravit


                        Christian   Rolland

vendredi 18 mars 2011

qu'êtes vous devenues

                                   (( Qu’êtes- vous devenues ))
        

        


Vos cheveux étaient noirs où bien couleur des blés,
Vos yeux étaient noisette où couleur myosotis
Votre taille était mince sous vos robes d’été
On aurait dit des fées, tant vous étiez jolies

Qu’êtes vos devenues muses de ma jeunesse
Que je faisais danser quand j’avais dix sept ans
Vos visages rieurs et votre teint de pêche
Faisaient vibrer mon cœur de tendres sentiments

Il y avait là Maryse la malicieuse,
Monique la studieuse, Nicole la frivole
Il y avait Paulette, Josette et Carole
Il y en avait d’autres toutes autant délicieuses

Les années sont passées et la vie sans pitié
A transformé nos traits, buriné nos visages,
Mais je vous revoie, moi au fond de ma mémoire
Comme je vous ai connues, visages de poupées

Qu’êtes vous devenues muses de ma jeunesse ?
Qu’êtes vous devenues ? oh mes belles princesses


              Christian  Rolland            

là haut sur la montagne

       (( Sur la montagne ))



Ah ! si nous étions poêtes nous monterions là-haut
Là-haut sur la montagne au milieu des agneaux
Si nous étions poêtes nous saurions écouter
Le chant de la fauvette ou bien du roitelet

Nous verrions vibrer la cime des grands arbres
Nous verrions s’étirer les longs nuages gris
Et, allongés dans l’herbe, a l’ombre des taillis
Nous ferions un clin d’œil au soleil qui musarde

Nous sentirions l’odeur des foins déjà fauchés,
Mêlée à la senteur de la haie d’aubépines,
Nous remplirions nos poumons de cette odeur des prés
En faisant provision de bonne chlorophylle

Mais hélas nous ne sommes pas poêtes
Nous ne montons jamais là-haut sur la montagne
Nous privant des innombrables joies ,
Qu’ici dans la vallée, jamais nous n’aurons pas

                
                           Christian  Rolland

jeudi 17 mars 2011

mes amis mes copains

mis mes copains


Que sont-ils devenus mes copains mes amis ?
Ceux avec qui j’ai vécu toute mon adolescence,
Ceux avec qui j’ai partagé cette tranche de vie
Faite de joie, de rires et aussi d’insouciance

Nous étions toujours ensembles, tous la main dans la main,
Profitant de la vie, sans peur du lendemain
Et nous étions profondément navrés
S’il y en avait un qui venait a manquer

Mais il a fallu un jour se séparer,
Sans aucune pitié la vie s’en est chargée
Elle nous a poussé chacun vers son destin
Chacun vers d’autres cieux plus où moins éloignés

De longs mois sont passés, l’amitié s’est flétrie,
Nous sommes revenus tous nous avions changé
Notre insouciance était restée là-bas en Algérie
Nous nous sommes revus, sans jamais nous retrouver

Je garde de ce temps le souvenir lointain
Où la joie et l’amitié étaient notre idéal
Un souvenir de vous tous mes copains
Quand je pense a ce temps là, cela me fait très mal


                    Christian  Rolland

mercredi 16 mars 2011

La tendresse


                                  « La tendresse « 


C’est la joie que j’éprouve quand je suis près de toi,
Le plaisir de sentir près de moi ta présence
C’est sentir mon cœur défaillir ,plein d’émoi
C’est aimer te serrer bien fort tout contre moi

La tendresse c’est une autre forme de l’amour
C’est le regard qu’une mère pose sur son bébé
Le regard rassurant de l’ami de toujours
C’est la joie de la famille quand elle est rassemblée

Difficile est la vie s’il n’y a pas de tendresse
S’il n’y a personne pour vous tenir la main
L’existence est alors vide sans lendemain
Notre cœur ne ressent qu’une grande tristesse

Aussi quand on peut donner autour de soi
Un petit mot gentil, un sourire ou un geste
Ça ne nous coûte rien mais celui qui le reçoit
Ressent là dans son âme comme un rayon céleste


                       Christian  Rolland

te souviens-tu

                           ( Te souvient-tu )
  


Te souvient-tu ? ami des jours de notre enfance,
Où délaissant nos livres et nos soldats de plomb
Nous préférions errer à travers le canton
Avec notre enthousiasme avec notre insouciance

A travers les genêts, a travers les fougères,
Vêtements déchirés et genoux couronnés
Nous étions si gais, la vie était si belle,
Que pour rien au monde on en aurait changé

La terre était si grande, c’était la liberté
C’était les bois de pins où bien de châtaigniers
A la vigie d’un chêne le vent nous balançait
On se croyait les rois de toute la vallée

Tout au long du ruisseau a l’eau claire et froide
On traquait les poissons qui pareil a des éclairs
Traversaient l’onde comme des traits d’argent
Faisant courir sur l’eau comme un frémissement

Te souviens-tu ami ? de ces années sublimes
Que nous vivions jadis comme des sauvageons
Nous bravions le froid, la neige où la bise
Les chaleurs de l’été, mais dieu que c’était bon

Elles étaient si belles ces années de l’enfance
Ces baignades l’été, ces glissades l’hiver
Elles se sont enfuient sauf de notre mémoire
En laissant dans nos cœurs bien des regrets amers

lundi 14 mars 2011

les jeunes mariés


                                     « Les jeunes mariés « 


Je les ai vu sortir de la petite église,
Elle habillée de blanc comme un lys au soleil,
Lui dans son beau costume qui était de couleur grise
Et j’ai vu dans leurs yeux un bonheur sans pareil

Devant Dieu ils venaient de sceller leurs deux vies
Et là devant leurs parents et amis
Ils montraient fièrement leurs belles alliances
Alors j’ai lu dans leurs yeux une grande confiance

Comme fondations de leur foyer
Ils ont choisi l’église
Leur union en sera j’en suis sur plus solide
Je l’ai su en voyant leurs beaux yeux scintiller

Ces jeunes mariés je ne les connaissait pas
Mais j’ai souhaité au plus profond de moi-même
Qu’ils aient tout le bonheur possible ici bas
Et que l’éclat que j’ai vu dans leurs yeux reste toujours le même


                             Christian Rolland

un sourire suffit

          «  Un sourire suffit…….


Pour nous faire pardonner nos erreurs de jeunesse
Apaiser nos peines passagères où nos profonds chagrins
Il suffit d’un sourire qui comme une caresse
Arrive sur nos cœurs comme un tendre câlin

Il suffit de tant de petites choses
Une petite main qui nous tend une rose
Accompagnée d’un sourire radieux
Il n’en faut pas plus pour nous rendre heureux

Un sourire suffit pour nous faire oublier
La langueur de tous les jours où la mélancolie
Il nous fait réagir et nous fait voir la vie
Plus belle plus radieuse avec sérénité

Il a suffit d’un sourire pour que deux cœurs qui s’aiment
Puissent un jour se rencontrer
Ce sourire a suffit a réunir deux êtres
Enrichissant leur vies d’un amour passionné

Un sourire c’est fort, bien plus fort que les armes
Un sourire pourrait changer la face de ce monde
On pourrait chasser les menaces les rancoeurs et les larmes
Si un grand sourire émanait du cœur de tous les hommes


                           Christian Rolland

dimanche 6 mars 2011

                            ( Nostalgie)
 

Les années passent irrémédiablement
Nous éloignant avec mélancolie,
Du temps béni où nous étions enfants
Où nous ne savions rien des soucis de la vie

Nous ne pensions alors qu’aux rires et aux jeux
Du haut de nos dix ans, la vie nous paraissait si longue
Devenir âgés, vieux nous semblait mystérieux
Car nous étions sur un tout autre monde

La vie on y mordait dedans
Avec toute la fougue de notre jeunesse
Sans penser au lendemain avec culot, avec hardiesse
Sans nous soucier du cours des ans

Le temps a vite mis de l’ordre
Dans nos insouciants débordements,
Et en comprenant que nous n’étions plus des enfants,
Nous n’avions plus envie de mordre

Profitez du temps de l’enfance
Petits enfants à têtes blondes
Car la vie est comme l’onde
Elle fuit plus vite que le vent


                     Christian  Rolland
  



                                   ( Les trois couleurs )



Il est beau ce pays quand le temps est radieux,
Que l’on soit en montagne où sur les vastes plages,
Tout comme une aquarelle où une belle image
Il est beau ce pays, il est beau il est bleu

Quand l’hiver l’enveloppe de son immense voile,
Quand la neige recouvre les forêts et les champs
Il semble endormi sous sa gangue si froide
J’adore ce pays quand je le vois si blanc.

Il est si généreux, il vit, il bouge
Il est si accueillant, partout on nous l’envie
Si jamais on l’agresse c’est comme un grand cri,
Ivre de colère alors il devient rouge.

Ce pays c’est le mien, c’est notre belle France
Depuis toujours je l’aime, depuis ma tendre enfance
Pour moi c’est le plus grand, pour moi c’est le plus beau
J’aime ses trois couleurs, celles de son drapeau


                   Christian  Rolland

dimanche 6 février 2011

Le Printemps

                   Le printemps…..


A l’heure où va fleurir la première primevère
Où toute la nature va entrer en émoi,
Le secret de la vie avec tous ses mystères
Va encore une fois nous imposer sa loi

Oui ! c’est le printemps, la saison de la joie
C’est le temps de l’espoir, de la vie qui renait
Le temps ou les oiseaux chantent dans les sous-bois
Et ou les jeunes filles se prennent à rêver

C’est le temps de l’espoir où le soleil aidant
La vie pointe son nez au jardin, dans les champs
C’est le temps merveilleux où les amours qui naissent
Vont pouvoir s’épanouir avec force allégresse

C’est le temps de la Paque, finis les jours moroses
C’est la victoire de la vie qui sans cesse se renouvelle
La nature grandiose, généreuse sans pareille
Nous offre son bouquet de merveilleux arômes

Sachez que dans la vie il n’y a rien de plus joli
Que le temps du printemps, que du beau mois de mai
Ce joli mois pour ceux qui savent regarder
Les cerisiers en fleurs, ou les prairies fleuries


                    Christian  Rolland

Le Poète


                ((Le Poète ))


Le poète c’est celui qui aime regarder
Ce que personne ne voit où bien ne veut pas voir
C’est celui qui écoute, celui qui sait rêver
Celui qui croit bien fort a la vie à l’espoir

Il observe les longues nuits d’été
Ce ciel encombré d’innombrables lucioles,
La lueur lunaire blafarde et morose
Qui procure a son cœur amour et anxiété

Le poète aime les arbres et les fleurs,
Leur grandeur, leur parfum le laissent en émoi
Il aime aussi les hommes même si quelquefois
Il a été déçu par la plupart des leurs

Sous la voûte céleste il aime rester seul
Pensant avec raison que le ciel sans étoiles
Que la terre sans arbres serait comme un linceul
Sans hommes et sans fleurs, mon dieu qu’elle serait froide

              
                         Christian  Rolland

dimanche 16 janvier 2011

A mon Frère d' Armes

  


      Mon pauvre camarade, mon pauvre frère d’armes,,
Toi qui aimait l’amour , la liberté la vie,
Tu as laissé celle-ci là bas dans le maquis
Où tu t’est écroulé sans un cri et sans larmes.

J’ai tenu dans mes bras ton pauvre corps blessé
J’ai baissé tes paupières qui étaient déjà mi-closes
Mes larmes se sont mêlées a ton sang qui coulait
De ton front a la pâleur de celui que la vie abandonne

Nous t’avons emporté avec quelques amis
Jusqu’au cantonnement qui nous servait de base
Nous t’avons allongé sur un modeste lit
Nous sommes repartis, nos cœurs bouillants de rage

Ton cerceuil recouvert du drapeau tricolore
Nous l’avons salué, la douleur dans tripes,
Alors on l’a maudite cette terre d’Afrique
Où nous t’avons perdu mon pauvre ami, mon pote

Ton sourire est resté gravé dans ma mémoire,
Même après tant d’années j’y repense la nuit
Je te revois toujours auréolé de gloire,
En ce funeste jour où on t’a volé la vie.


                 Christian  Rolland

je ne vois

                          Je ne vois

Je ne vois qu’un visage avec de grands yeux noirs
Qui brillent davantage lorsque descend le soir
Je ne vois que ma mie avec ses tresses noires,
Son corsage gonflé et sa jupe de moire

Je ne vois qu’elle allongée sur le sable
Son visage aimé, tout rayonnant si sage
Moi qui était solitaire, irritable coléreux
Elle a fait de moi l’homme le plus heureux

Sur le bord de ses lèvres il y a des mots d’amour
Ceux que l’on entend avec joie et bonheur
Des mots tendres, ceux qui viennent du cœur
Qui font que la morosité s’envole pour toujours

Je me suis  allongé sur le sable près d’elle
Amoureusement sous le ciel étoilé
Au dessus de nous sous cette immense ombrelle
Sans dire un seul mot nos mains se sont cherchées

Tout deux avons choisi de suivre le même chemin
Nous nous sommes promis un amour éternel
Fait de joies et d’estime tout au long de la vie
Promesses qui procurent a nos cœur un bonheur infini


                    Christian  Rolland                        

                                              

rêves d'errance

                                            « Rêves d’errance « 


                        
                 Il rêve d’une vie faite que de voyages,
            Des rêves d’océans de plaines où de montagnes
            Des fils de Roumanie où des filles d’Espagne
            Et de sources limpides ou se mire son âme

            Il joue avec le vent, cause avec les nuages
            Il boit dans le ruisseau, s’enivre de soleil
            La joie le suit dans son pèlerinage
            Laissant derrière lui les ennuis les chagrins

            Il pense avec amour à ces îles lointaines
           A Taïti a Marie galante aux marquises aux Seychelles
           Partir a l’aventure sur ces terres si belles
           Fait qu’il ne peut résister a l’appel des sirènes

           Mais hélas ces voyages ne sont que dans ses songes
           Le réveil est cruel pour l’éternel errant
           Qui pourtant aimerait bien connaître le monde,
           Ses îles, ses palmiers et ses soleils couchants

           Il ne faut vouloir toujours l’inaccessible
           C’est permis de rêver, mais en réalité
           La vie n’est pas toujours ni belle ni gentille
           Même dans ces pays qui nous font tant rêver

                              Christian Rolland

ton regard

« Ton regard «



Quand je vois ton regard qui se pose sur moi
Je me sens tout entier inondé par la joie
Ton regard si profond imprégné de tendresse
A noyé d’un seul coup mes peines et ma tristesse

Je sens subitement mes craintes s’envoler
Car ton regard si doux me rempli de bonheur
Elles se sont enfuies nostalgie , morosité
Et pour moi ton regard, c’est le reflet de ton cœur

Quand ton regard se voile, je ne puis supporter
Surtout si je le vois embué par les larmes
Je ne puis voir tes yeux que remplis de gaîté
Ils sont tellement beaux et si empreints de charme

Maintenant sur nos cheveux la neige s’est posée
Les années sont passées comme un rêve furtif
Mais ton regard a gardé ce sublime reflet
Et je vois dan tes yeux cet amour aussi vif


                 Christian  Rolland

      «  Le rouge gorge où la liberté……
 


Sur ma terrasse il s’est posé
Le gentil petit rouge gorge
Et goûlument il a picoré
Les miettes et les grains d’orge

Malgré qu’il soit très apeuré,
Il revient ainsi tous les jours,
Puis il chante sur le cerisier
C’est sa façon de me dire bonjour

Peut-être a force d’habitude,
Voudra t’il se laisser caresser ?
Peut-être voudra t’il ? mais j’en doute
Sur ma main venir se poser

La liberté n’a pas de prix
Doit se dire mon petit ami
Pour quelques miettes où grains de blé
Je ne veut pas vivre en prisonnier

Il a raison le bel oiseau
Venir , aller où bon nous semble
Faire ce que l’on veut sans aucun compte a rendre,
Ça c’est la liberté et il n’y a rien de plus beau


                    Christian  Rolland

dimanche 9 janvier 2011

LES SEMAILLES

                        Quand trace la charrue ces sillons uniformes,
                   Quand l’odeur de la terre monte a nos narines,
                   Ces sillons si profonds qui ressemblent a des rides
                   Recevront la semence qui nourrira les hommes

                Cette saison d’automne après l’été radieux
                   Transforme en labours les anciens champs de chaumes ;
                   La saison des semailles c’est le travail des hommes
                   Mais quand vient la récolte, c’est un vrai don de Dieu

                   Et quand dans quelques mois ces terres labourées
                   Vont tenir leur promesse, a nouveau reverdir
                   Et vont nourrir le grain qui déjà a germé
                   On aura de la joie a bien le voir grandir

                   A la belle saison les épis déjà murs,
                   Onduleront au vent comme une mer profonde
                   N’attendant patiemment que la moisson future
                   En agitant doucement leurs chevelures blondes
Christian Rolland