vendredi 15 juillet 2011
mardi 3 mai 2011
fête des mères
Fête des mères
Il y a dans ton cœur
La douceur oh! Merveille
Du joli mois de mai, de la nature en fleur
Et du pollen que récolte l’abeille
Le cœur des mamans est coussin de velours
Sur lequel on aime reposer sa tête
Le jour où le chagrin est devenu trop lourd
Et qu’avec tant de douceur elles font disparaître
De votre corps de mère a jailli notre vie
Que vous avez si bien guidée et protégée
Et même aujourd’hui bien que nous ayons grandi
Vous donnez votre amour, vos conseils comme une bonne fée
Nous avons tous a l’intérieur de nous
Cette fleur merveilleuse qui s’appelle l’amour
Et nous voulons l’offrir en ce jour rayonnant
A toutes les mamies, a toutes les mamans
Elles ont tant d’amour dans leur cœur les mamans
Elles sont toujours là pour consoler nos peines
Et que l’on soit adulte ou que l’on soit enfant
Profitons de ce jour pour leur dire « je t’aime »
Christian Rolland
Il y a dans ton cœur
La douceur oh! Merveille
Du joli mois de mai, de la nature en fleur
Et du pollen que récolte l’abeille
Le cœur des mamans est coussin de velours
Sur lequel on aime reposer sa tête
Le jour où le chagrin est devenu trop lourd
Et qu’avec tant de douceur elles font disparaître
De votre corps de mère a jailli notre vie
Que vous avez si bien guidée et protégée
Et même aujourd’hui bien que nous ayons grandi
Vous donnez votre amour, vos conseils comme une bonne fée
Nous avons tous a l’intérieur de nous
Cette fleur merveilleuse qui s’appelle l’amour
Et nous voulons l’offrir en ce jour rayonnant
A toutes les mamies, a toutes les mamans
Elles ont tant d’amour dans leur cœur les mamans
Elles sont toujours là pour consoler nos peines
Et que l’on soit adulte ou que l’on soit enfant
Profitons de ce jour pour leur dire « je t’aime »
Christian Rolland
lundi 2 mai 2011
cueillez
(( Cueillez ))
cueillez! cueillez fillettes
dans la fraîcheur de vos quinze ans
les primevères ou les pâquerettes
que vous offre tous vos printemps
cueillez a l’été de la vie
toutes les fleurs de vos vingt ans
Avec amour, en un geste élégant
Cueillez les roses, toutes les roses de la vie
Et quant arrivera l’automne,
Sur vos cheveux quelques fils blancs
Fleuriront en bouquets charmants
Hélas ! l’hiver arrive vite
Et avec le poids des années
On ne cueille plus, on médite
Devant quelques bouquets de fleurs séchées
Christian Rolland
samedi 30 avril 2011
l'embellie
« Un sourire suffit…….
Pour nous faire pardonner nos erreurs de jeunesse
Apaiser nos peines passagères où nos profonds chagrins
Il suffit d’un sourire qui comme une caresse
Arrive sur nos cœurs comme un tendre câlin
Il suffit de tant de petites choses
Une petite main qui nous tend une rose
Accompagnée d’un sourire radieux
Il n’en faut pas plus pour nous rendre heureux
Un sourire suffit pour nous faire oublier
La langueur de tous les jours où la mélancolie
Il nous fait réagir et nous fait voir la vie
Plus belle plus radieuse avec sérénité
Il a suffit d’un sourire pour que deux cœurs qui s’aiment
Puissent un jour se rencontrer
Ce sourire a suffit a réunir deux êtres
Enrichissant leur vies d’un amour passionné
Un sourire c’est fort, bien plus fort que les armes
Un sourire pourrait changer la face de ce monde
On pourrait chasser les menaces les rancoeurs et les larmes
Si un grand sourire émanait du cœur de tous les hommes
Christian Rolland
mardi 26 avril 2011
aveu
(( Aveu ))
Oui ! je sens sous ma main le rythme de ton cœur
Qui s’accélère un peu sous mon humble caresse
Battant insolemment comme ivre de bonheur
Alors je sens monter en moi une grande tendresse.
Quand j’ai pu lire tout au fond de tes yeux
L’amour que tu me porte en cet instant suprême
Je ne puis oublier ce moment merveilleux
Ou je t’ai avoué que moi aussi je t’aime
Oui ! je vois dans tes yeux le reflet de l’amour
Nos yeux sont des jumelles que possède notre âme
Pour voir aux alentours tout ce qui nous enflamme
Et mes yeux ne voient que toi depuis le premier jour
Depuis le premier jour ou l’on s’est rencontré
On est toujours ensembles, nos deux cœurs sont soudés
Et tant que ma présence te sera bénéfique,
J’aimerai que pour toi la vie soit magnifique
Quand les jours s’effacent au firmament tout bleu
Ne pense plus a rien et ouvre grand tes yeux
Et si tu sais quoi me dire a cette heure,
Ce sera le début d’un moment de bonheur
Christian Rolland
mercredi 30 mars 2011
sachez sourire
‘ Sachez sourire ‘
Tous ceux qui traversent la vie,
Sans entrain sans joies sans sourires,
Ressemblent à des zombies
A qui on a envie de dire
Pourquoi ne pas profiter ?
De tout ce qui bouge autour de vous,
De l’amour, de la vie si pleine de gaîté
Et de toutes les joies que donne l’amitié
Pourquoi ne pas choisir ?
De s’amuser de rire
Rien ne sert de passer son temps a se maudire
La vie n’est pas si longue il vous faut la saisir
A quoi peut donc servir une vie trop sévère ?
Où la raison ne laisse plus de place a la gaîté
Sachez donc profiter, la vie est éphémère
Sinon a la vieillesse attention les regrets
Christian Rolland
samedi 26 mars 2011
la peur du lendemain
(( La peur du lendemain ))
Quand le chagrin est là tenace et cruel,
Je me tourne vers toi et c’est bien naturel
Car quand je sens tes bras qui tendrement m’enlacent
J’oublie toutes mes peines, envolées mes angoisses
Notre amour est si beau, si fort et si puissant
Qu’il a su résister aux assauts des années
Il saura je l’espère encore pour longtemps
Refleurir dans nos cœurs en merveilleux bouquets
J’espère qu’il saura nous offrir encore beaucoup de joies
Surtout celle d’être toujours ensembles
Tout au long d’une vie qui pas toujours très tendre
A su souder deux cœurs pour toujours, toi et moi .
Ainsi quand la mélancolie et le chagrin sont là,
Si je sens fermement la pression de ta main
Si je vois tes deux bras qui se tendent vers moi,
Alors je n’ai plus peur, plus peur du lendemain
Christian Rolland
rêverie
Rêverie ))
Seul dans ce coin de Mediterranée
Les yeux grands ouverts je me prend à rêver
Devant cette eau si bleue et ces plages si blondes
Je me laisse bercer par la clameur de l’onde
La douce léthargie qui soudain m’envahit
Et m’amène avec elle dans le plus beau des rêves
Me fait entrevoir les choses de la vie
Comme si plus rien n’existait, tout comme une trêve
Devant l’immensité de cette mer si bleue,
Je me plait a penser a de lointains voyages
Comme deux qui on rendu Ulysse si heureux
Je me vois abordant sur de si beaux rivages
Sur ces îles si belles bordées de cocotiers,
Les oiseaux de couleur, les belles vahinés
M’accueillent en chantant et me tendent des fleurs
Je me sens comme un roi envahi de bonheur
La brise a fraîchi et la mer d’un seul coup
Parait plus agitée et semble en colère
Effaçant subitement mes rêves les plus fous
Je m’éveille soudain c’est la fin d’une chimère
Christian Rolland
lundi 21 mars 2011
plaisir d'aimer
..Plaisir d’aimer….
Parmi tous les plaisir qui parsèment la vie
Celui que l’on préfère est bien celui d’aimer
Et parmi tous nos rêves au travers de nos nuits
Il n’y a que l’amour que l’on peut évoquer
L’amour de nos semblables, l’amour de l’existence
Celui de la nature, de notre belle enfance
Celui de toi ma mie quand tu es auprès de moi
Et que ton sourire met mon cœur en émoi
Les plaisirs de la vie nous semblent éphémères,
Mais si l’on sait maîtriser nos envies
Ils dureront alors des décennies entières
Enrichissant nos cœurs d’un bonheur infini
Oui ! de tous les plaisirs qu’on connaît sur la terre
Celui d’aimer est de loin le plus beau
Et si la tendresse et l’amour sont là c’est un mystère
Q’on ne peut élucider même avec tous les mots
Même quand on arrive à l’automne de la vie
Quand sur nos têtes la neige s’est posée
On repense aux années qui hélas sont passées
Mais toujours la tendresse est là qui nous ravit
Christian Rolland
vendredi 18 mars 2011
qu'êtes vous devenues
(( Qu’êtes- vous devenues ))
Vos cheveux étaient noirs où bien couleur des blés,
Vos yeux étaient noisette où couleur myosotis
Votre taille était mince sous vos robes d’été
On aurait dit des fées, tant vous étiez jolies
Qu’êtes vos devenues muses de ma jeunesse
Que je faisais danser quand j’avais dix sept ans
Vos visages rieurs et votre teint de pêche
Faisaient vibrer mon cœur de tendres sentiments
Il y avait là Maryse la malicieuse,
Monique la studieuse, Nicole la frivole
Il y avait Paulette, Josette et Carole
Il y en avait d’autres toutes autant délicieuses
Les années sont passées et la vie sans pitié
A transformé nos traits, buriné nos visages,
Mais je vous revoie, moi au fond de ma mémoire
Comme je vous ai connues, visages de poupées
Qu’êtes vous devenues muses de ma jeunesse ?
Qu’êtes vous devenues ? oh mes belles princesses
Christian Rolland
là haut sur la montagne
(( Sur la montagne ))
Ah ! si nous étions poêtes nous monterions là-haut
Là-haut sur la montagne au milieu des agneaux
Si nous étions poêtes nous saurions écouter
Le chant de la fauvette ou bien du roitelet
Nous verrions vibrer la cime des grands arbres
Nous verrions s’étirer les longs nuages gris
Et, allongés dans l’herbe, a l’ombre des taillis
Nous ferions un clin d’œil au soleil qui musarde
Nous sentirions l’odeur des foins déjà fauchés,
Mêlée à la senteur de la haie d’aubépines,
Nous remplirions nos poumons de cette odeur des prés
En faisant provision de bonne chlorophylle
Mais hélas nous ne sommes pas poêtes
Nous ne montons jamais là-haut sur la montagne
Nous privant des innombrables joies ,
Qu’ici dans la vallée, jamais nous n’aurons pas
Christian Rolland
jeudi 17 mars 2011
mes amis mes copains
mis mes copains
Que sont-ils devenus mes copains mes amis ?
Ceux avec qui j’ai vécu toute mon adolescence,
Ceux avec qui j’ai partagé cette tranche de vie
Faite de joie, de rires et aussi d’insouciance
Nous étions toujours ensembles, tous la main dans la main,
Profitant de la vie, sans peur du lendemain
Et nous étions profondément navrés
S’il y en avait un qui venait a manquer
Mais il a fallu un jour se séparer,
Sans aucune pitié la vie s’en est chargée
Elle nous a poussé chacun vers son destin
Chacun vers d’autres cieux plus où moins éloignés
De longs mois sont passés, l’amitié s’est flétrie,
Nous sommes revenus tous nous avions changé
Notre insouciance était restée là-bas en Algérie
Nous nous sommes revus, sans jamais nous retrouver
Je garde de ce temps le souvenir lointain
Où la joie et l’amitié étaient notre idéal
Un souvenir de vous tous mes copains
Quand je pense a ce temps là, cela me fait très mal
Christian Rolland
mercredi 16 mars 2011
La tendresse
« La tendresse «
C’est la joie que j’éprouve quand je suis près de toi,
Le plaisir de sentir près de moi ta présence
C’est sentir mon cœur défaillir ,plein d’émoi
C’est aimer te serrer bien fort tout contre moi
La tendresse c’est une autre forme de l’amour
C’est le regard qu’une mère pose sur son bébé
Le regard rassurant de l’ami de toujours
C’est la joie de la famille quand elle est rassemblée
Difficile est la vie s’il n’y a pas de tendresse
S’il n’y a personne pour vous tenir la main
L’existence est alors vide sans lendemain
Notre cœur ne ressent qu’une grande tristesse
Aussi quand on peut donner autour de soi
Un petit mot gentil, un sourire ou un geste
Ça ne nous coûte rien mais celui qui le reçoit
Ressent là dans son âme comme un rayon céleste
Christian Rolland
te souviens-tu
( Te souvient-tu )
Te souvient-tu ? ami des jours de notre enfance,
Où délaissant nos livres et nos soldats de plomb
Nous préférions errer à travers le canton
Avec notre enthousiasme avec notre insouciance
A travers les genêts, a travers les fougères,
Vêtements déchirés et genoux couronnés
Nous étions si gais, la vie était si belle,
Que pour rien au monde on en aurait changé
La terre était si grande, c’était la liberté
C’était les bois de pins où bien de châtaigniers
A la vigie d’un chêne le vent nous balançait
On se croyait les rois de toute la vallée
Tout au long du ruisseau a l’eau claire et froide
On traquait les poissons qui pareil a des éclairs
Traversaient l’onde comme des traits d’argent
Faisant courir sur l’eau comme un frémissement
Te souviens-tu ami ? de ces années sublimes
Que nous vivions jadis comme des sauvageons
Nous bravions le froid, la neige où la bise
Les chaleurs de l’été, mais dieu que c’était bon
Elles étaient si belles ces années de l’enfance
Ces baignades l’été, ces glissades l’hiver
Elles se sont enfuient sauf de notre mémoire
En laissant dans nos cœurs bien des regrets amers
lundi 14 mars 2011
les jeunes mariés
« Les jeunes mariés «
Je les ai vu sortir de la petite église,
Elle habillée de blanc comme un lys au soleil,
Lui dans son beau costume qui était de couleur grise
Et j’ai vu dans leurs yeux un bonheur sans pareil
Devant Dieu ils venaient de sceller leurs deux vies
Et là devant leurs parents et amis
Ils montraient fièrement leurs belles alliances
Alors j’ai lu dans leurs yeux une grande confiance
Comme fondations de leur foyer
Ils ont choisi l’église
Leur union en sera j’en suis sur plus solide
Je l’ai su en voyant leurs beaux yeux scintiller
Ces jeunes mariés je ne les connaissait pas
Mais j’ai souhaité au plus profond de moi-même
Qu’ils aient tout le bonheur possible ici bas
Et que l’éclat que j’ai vu dans leurs yeux reste toujours le même
Christian Rolland
un sourire suffit
« Un sourire suffit…….
Pour nous faire pardonner nos erreurs de jeunesse
Apaiser nos peines passagères où nos profonds chagrins
Il suffit d’un sourire qui comme une caresse
Arrive sur nos cœurs comme un tendre câlin
Il suffit de tant de petites choses
Une petite main qui nous tend une rose
Accompagnée d’un sourire radieux
Il n’en faut pas plus pour nous rendre heureux
Un sourire suffit pour nous faire oublier
La langueur de tous les jours où la mélancolie
Il nous fait réagir et nous fait voir la vie
Plus belle plus radieuse avec sérénité
Il a suffit d’un sourire pour que deux cœurs qui s’aiment
Puissent un jour se rencontrer
Ce sourire a suffit a réunir deux êtres
Enrichissant leur vies d’un amour passionné
Un sourire c’est fort, bien plus fort que les armes
Un sourire pourrait changer la face de ce monde
On pourrait chasser les menaces les rancoeurs et les larmes
Si un grand sourire émanait du cœur de tous les hommes
Christian Rolland
dimanche 6 mars 2011
( Nostalgie)
Les années passent irrémédiablement
Nous éloignant avec mélancolie,
Du temps béni où nous étions enfants
Où nous ne savions rien des soucis de la vie
Nous ne pensions alors qu’aux rires et aux jeux
Du haut de nos dix ans, la vie nous paraissait si longue
Devenir âgés, vieux nous semblait mystérieux
Car nous étions sur un tout autre monde
La vie on y mordait dedans
Avec toute la fougue de notre jeunesse
Sans penser au lendemain avec culot, avec hardiesse
Sans nous soucier du cours des ans
Le temps a vite mis de l’ordre
Dans nos insouciants débordements,
Et en comprenant que nous n’étions plus des enfants,
Nous n’avions plus envie de mordre
Profitez du temps de l’enfance
Petits enfants à têtes blondes
Car la vie est comme l’onde
Elle fuit plus vite que le vent
Christian Rolland
( Les trois couleurs )
Il est beau ce pays quand le temps est radieux,
Que l’on soit en montagne où sur les vastes plages,
Tout comme une aquarelle où une belle image
Il est beau ce pays, il est beau il est bleu
Quand l’hiver l’enveloppe de son immense voile,
Quand la neige recouvre les forêts et les champs
Il semble endormi sous sa gangue si froide
J’adore ce pays quand je le vois si blanc.
Il est si généreux, il vit, il bouge
Il est si accueillant, partout on nous l’envie
Si jamais on l’agresse c’est comme un grand cri,
Ivre de colère alors il devient rouge.
Ce pays c’est le mien, c’est notre belle France
Depuis toujours je l’aime, depuis ma tendre enfance
Pour moi c’est le plus grand, pour moi c’est le plus beau
J’aime ses trois couleurs, celles de son drapeau
Christian Rolland
dimanche 6 février 2011
Le Printemps
Le printemps…..
A l’heure où va fleurir la première primevère
Où toute la nature va entrer en émoi,
Le secret de la vie avec tous ses mystères
Va encore une fois nous imposer sa loi
Oui ! c’est le printemps, la saison de la joie
C’est le temps de l’espoir, de la vie qui renait
Le temps ou les oiseaux chantent dans les sous-bois
Et ou les jeunes filles se prennent à rêver
C’est le temps de l’espoir où le soleil aidant
La vie pointe son nez au jardin, dans les champs
C’est le temps merveilleux où les amours qui naissent
Vont pouvoir s’épanouir avec force allégresse
C’est le temps de la Paque, finis les jours moroses
C’est la victoire de la vie qui sans cesse se renouvelle
La nature grandiose, généreuse sans pareille
Nous offre son bouquet de merveilleux arômes
Sachez que dans la vie il n’y a rien de plus joli
Que le temps du printemps, que du beau mois de mai
Ce joli mois pour ceux qui savent regarder
Les cerisiers en fleurs, ou les prairies fleuries
Christian Rolland
Le Poète
((Le Poète ))
Le poète c’est celui qui aime regarder
Ce que personne ne voit où bien ne veut pas voir
C’est celui qui écoute, celui qui sait rêver
Celui qui croit bien fort a la vie à l’espoir
Il observe les longues nuits d’été
Ce ciel encombré d’innombrables lucioles,
La lueur lunaire blafarde et morose
Qui procure a son cœur amour et anxiété
Le poète aime les arbres et les fleurs,
Leur grandeur, leur parfum le laissent en émoi
Il aime aussi les hommes même si quelquefois
Il a été déçu par la plupart des leurs
Sous la voûte céleste il aime rester seul
Pensant avec raison que le ciel sans étoiles
Que la terre sans arbres serait comme un linceul
Sans hommes et sans fleurs, mon dieu qu’elle serait froide
Christian Rolland
lundi 24 janvier 2011
dimanche 16 janvier 2011
A mon Frère d' Armes
Mon pauvre camarade, mon pauvre frère d’armes,,
Toi qui aimait l’amour , la liberté la vie,
Tu as laissé celle-ci là bas dans le maquis
Où tu t’est écroulé sans un cri et sans larmes.
J’ai tenu dans mes bras ton pauvre corps blessé
J’ai baissé tes paupières qui étaient déjà mi-closes
Mes larmes se sont mêlées a ton sang qui coulait
De ton front a la pâleur de celui que la vie abandonne
Nous t’avons emporté avec quelques amis
Jusqu’au cantonnement qui nous servait de base
Nous t’avons allongé sur un modeste lit
Nous sommes repartis, nos cœurs bouillants de rage
Ton cerceuil recouvert du drapeau tricolore
Nous l’avons salué, la douleur dans tripes,
Alors on l’a maudite cette terre d’Afrique
Où nous t’avons perdu mon pauvre ami, mon pote
Ton sourire est resté gravé dans ma mémoire,
Même après tant d’années j’y repense la nuit
Je te revois toujours auréolé de gloire,
En ce funeste jour où on t’a volé la vie.
Christian Rolland
je ne vois
Je ne vois
Je ne vois qu’un visage avec de grands yeux noirs
Qui brillent davantage lorsque descend le soir
Je ne vois que ma mie avec ses tresses noires,
Son corsage gonflé et sa jupe de moire
Je ne vois qu’elle allongée sur le sable
Son visage aimé, tout rayonnant si sage
Moi qui était solitaire, irritable coléreux
Elle a fait de moi l’homme le plus heureux
Sur le bord de ses lèvres il y a des mots d’amour
Ceux que l’on entend avec joie et bonheur
Des mots tendres, ceux qui viennent du cœur
Qui font que la morosité s’envole pour toujours
Je me suis allongé sur le sable près d’elle
Amoureusement sous le ciel étoilé
Au dessus de nous sous cette immense ombrelle
Sans dire un seul mot nos mains se sont cherchées
Tout deux avons choisi de suivre le même chemin
Nous nous sommes promis un amour éternel
Fait de joies et d’estime tout au long de la vie
Promesses qui procurent a nos cœur un bonheur infini
Christian Rolland
rêves d'errance
« Rêves d’errance «
Il rêve d’une vie faite que de voyages,
Des rêves d’océans de plaines où de montagnes
Des fils de Roumanie où des filles d’Espagne
Et de sources limpides ou se mire son âme
Il joue avec le vent, cause avec les nuages
Il boit dans le ruisseau, s’enivre de soleil
La joie le suit dans son pèlerinage
Laissant derrière lui les ennuis les chagrins
Il pense avec amour à ces îles lointaines
A Taïti a Marie galante aux marquises aux Seychelles
Partir a l’aventure sur ces terres si belles
Fait qu’il ne peut résister a l’appel des sirènes
Mais hélas ces voyages ne sont que dans ses songes
Le réveil est cruel pour l’éternel errant
Qui pourtant aimerait bien connaître le monde,
Ses îles, ses palmiers et ses soleils couchants
Il ne faut vouloir toujours l’inaccessible
C’est permis de rêver, mais en réalité
La vie n’est pas toujours ni belle ni gentille
Même dans ces pays qui nous font tant rêver
Christian Rolland
ton regard
« Ton regard «
Quand je vois ton regard qui se pose sur moi
Je me sens tout entier inondé par la joie
Ton regard si profond imprégné de tendresse
A noyé d’un seul coup mes peines et ma tristesse
Je sens subitement mes craintes s’envoler
Car ton regard si doux me rempli de bonheur
Elles se sont enfuies nostalgie , morosité
Et pour moi ton regard, c’est le reflet de ton cœur
Quand ton regard se voile, je ne puis supporter
Surtout si je le vois embué par les larmes
Je ne puis voir tes yeux que remplis de gaîté
Ils sont tellement beaux et si empreints de charme
Maintenant sur nos cheveux la neige s’est posée
Les années sont passées comme un rêve furtif
Mais ton regard a gardé ce sublime reflet
Et je vois dan tes yeux cet amour aussi vif
Christian Rolland
Quand je vois ton regard qui se pose sur moi
Je me sens tout entier inondé par la joie
Ton regard si profond imprégné de tendresse
A noyé d’un seul coup mes peines et ma tristesse
Je sens subitement mes craintes s’envoler
Car ton regard si doux me rempli de bonheur
Elles se sont enfuies nostalgie , morosité
Et pour moi ton regard, c’est le reflet de ton cœur
Quand ton regard se voile, je ne puis supporter
Surtout si je le vois embué par les larmes
Je ne puis voir tes yeux que remplis de gaîté
Ils sont tellement beaux et si empreints de charme
Maintenant sur nos cheveux la neige s’est posée
Les années sont passées comme un rêve furtif
Mais ton regard a gardé ce sublime reflet
Et je vois dan tes yeux cet amour aussi vif
Christian Rolland

Sur ma terrasse il s’est posé
Le gentil petit rouge gorge
Et goûlument il a picoré
Les miettes et les grains d’orge
Malgré qu’il soit très apeuré,
Il revient ainsi tous les jours,
Puis il chante sur le cerisier
C’est sa façon de me dire bonjour
Peut-être a force d’habitude,
Voudra t’il se laisser caresser ?
Peut-être voudra t’il ? mais j’en doute
Sur ma main venir se poser
La liberté n’a pas de prix
Doit se dire mon petit ami
Pour quelques miettes où grains de blé
Je ne veut pas vivre en prisonnier
Il a raison le bel oiseau
Venir , aller où bon nous semble
Faire ce que l’on veut sans aucun compte a rendre,
Ça c’est la liberté et il n’y a rien de plus beau
Christian Rolland
dimanche 9 janvier 2011
LES SEMAILLES
Quand trace la charrue ces sillons uniformes,
Quand l’odeur de la terre monte a nos narines,
Ces sillons si profonds qui ressemblent a des rides
Recevront la semence qui nourrira les hommes
Cette saison d’automne après l’été radieux
Transforme en labours les anciens champs de chaumes ;
La saison des semailles c’est le travail des hommes
Mais quand vient la récolte, c’est un vrai don de Dieu
Et quand dans quelques mois ces terres labourées
Vont tenir leur promesse, a nouveau reverdir
Et vont nourrir le grain qui déjà a germé
On aura de la joie a bien le voir grandir
A la belle saison les épis déjà murs,
Onduleront au vent comme une mer profonde
N’attendant patiemment que la moisson future
En agitant doucement leurs chevelures blondes
Christian Rolland
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