dimanche 9 janvier 2011

CE TEMPS QUI FUIT

Quand pour l’ultime fois je tournerai la clé,
La clé de la pendule qui toujours là, fidèle
A su toujours sonner les heures de ma vie,
Je penserai alors ( qui tournera la clé quand je serais partit )

Qui donc aura a cœur de remonter la comtoise
Qui secondes après secondes marque le temps qui s’enfuit
Qui jamais n’arrête et qui jamais n’oublie
De compter nos années, impudemment sournoise.

C’est au tic-tac de son lourd balancier,
Qui trouble doucement notre chère quiétude
Qu’en rêvant nous pensons au temps qui est passé
A nos jeunes années où a nos solitudes

Le temps que l’on gaspille lorsque l’on est enfant
Va tel un nuage emporté par le vent du nord
Ce temps si beau que l’on regrette tant
Et que l’on garde au cœur comme un précieux trésor

Celui qui a son tour remontera l’horloge,
Comprendra j’en suis sur que la vie est bien brève
Qu’aux travers des heures , minutes ou secondes
On est que de passage, nous sommes éphémères
 
Christian Rolland

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