dimanche 16 janvier 2011

A mon Frère d' Armes

  


      Mon pauvre camarade, mon pauvre frère d’armes,,
Toi qui aimait l’amour , la liberté la vie,
Tu as laissé celle-ci là bas dans le maquis
Où tu t’est écroulé sans un cri et sans larmes.

J’ai tenu dans mes bras ton pauvre corps blessé
J’ai baissé tes paupières qui étaient déjà mi-closes
Mes larmes se sont mêlées a ton sang qui coulait
De ton front a la pâleur de celui que la vie abandonne

Nous t’avons emporté avec quelques amis
Jusqu’au cantonnement qui nous servait de base
Nous t’avons allongé sur un modeste lit
Nous sommes repartis, nos cœurs bouillants de rage

Ton cerceuil recouvert du drapeau tricolore
Nous l’avons salué, la douleur dans tripes,
Alors on l’a maudite cette terre d’Afrique
Où nous t’avons perdu mon pauvre ami, mon pote

Ton sourire est resté gravé dans ma mémoire,
Même après tant d’années j’y repense la nuit
Je te revois toujours auréolé de gloire,
En ce funeste jour où on t’a volé la vie.


                 Christian  Rolland

je ne vois

                          Je ne vois

Je ne vois qu’un visage avec de grands yeux noirs
Qui brillent davantage lorsque descend le soir
Je ne vois que ma mie avec ses tresses noires,
Son corsage gonflé et sa jupe de moire

Je ne vois qu’elle allongée sur le sable
Son visage aimé, tout rayonnant si sage
Moi qui était solitaire, irritable coléreux
Elle a fait de moi l’homme le plus heureux

Sur le bord de ses lèvres il y a des mots d’amour
Ceux que l’on entend avec joie et bonheur
Des mots tendres, ceux qui viennent du cœur
Qui font que la morosité s’envole pour toujours

Je me suis  allongé sur le sable près d’elle
Amoureusement sous le ciel étoilé
Au dessus de nous sous cette immense ombrelle
Sans dire un seul mot nos mains se sont cherchées

Tout deux avons choisi de suivre le même chemin
Nous nous sommes promis un amour éternel
Fait de joies et d’estime tout au long de la vie
Promesses qui procurent a nos cœur un bonheur infini


                    Christian  Rolland                        

                                              

rêves d'errance

                                            « Rêves d’errance « 


                        
                 Il rêve d’une vie faite que de voyages,
            Des rêves d’océans de plaines où de montagnes
            Des fils de Roumanie où des filles d’Espagne
            Et de sources limpides ou se mire son âme

            Il joue avec le vent, cause avec les nuages
            Il boit dans le ruisseau, s’enivre de soleil
            La joie le suit dans son pèlerinage
            Laissant derrière lui les ennuis les chagrins

            Il pense avec amour à ces îles lointaines
           A Taïti a Marie galante aux marquises aux Seychelles
           Partir a l’aventure sur ces terres si belles
           Fait qu’il ne peut résister a l’appel des sirènes

           Mais hélas ces voyages ne sont que dans ses songes
           Le réveil est cruel pour l’éternel errant
           Qui pourtant aimerait bien connaître le monde,
           Ses îles, ses palmiers et ses soleils couchants

           Il ne faut vouloir toujours l’inaccessible
           C’est permis de rêver, mais en réalité
           La vie n’est pas toujours ni belle ni gentille
           Même dans ces pays qui nous font tant rêver

                              Christian Rolland

ton regard

« Ton regard «



Quand je vois ton regard qui se pose sur moi
Je me sens tout entier inondé par la joie
Ton regard si profond imprégné de tendresse
A noyé d’un seul coup mes peines et ma tristesse

Je sens subitement mes craintes s’envoler
Car ton regard si doux me rempli de bonheur
Elles se sont enfuies nostalgie , morosité
Et pour moi ton regard, c’est le reflet de ton cœur

Quand ton regard se voile, je ne puis supporter
Surtout si je le vois embué par les larmes
Je ne puis voir tes yeux que remplis de gaîté
Ils sont tellement beaux et si empreints de charme

Maintenant sur nos cheveux la neige s’est posée
Les années sont passées comme un rêve furtif
Mais ton regard a gardé ce sublime reflet
Et je vois dan tes yeux cet amour aussi vif


                 Christian  Rolland

      «  Le rouge gorge où la liberté……
 


Sur ma terrasse il s’est posé
Le gentil petit rouge gorge
Et goûlument il a picoré
Les miettes et les grains d’orge

Malgré qu’il soit très apeuré,
Il revient ainsi tous les jours,
Puis il chante sur le cerisier
C’est sa façon de me dire bonjour

Peut-être a force d’habitude,
Voudra t’il se laisser caresser ?
Peut-être voudra t’il ? mais j’en doute
Sur ma main venir se poser

La liberté n’a pas de prix
Doit se dire mon petit ami
Pour quelques miettes où grains de blé
Je ne veut pas vivre en prisonnier

Il a raison le bel oiseau
Venir , aller où bon nous semble
Faire ce que l’on veut sans aucun compte a rendre,
Ça c’est la liberté et il n’y a rien de plus beau


                    Christian  Rolland

dimanche 9 janvier 2011

LES SEMAILLES

                        Quand trace la charrue ces sillons uniformes,
                   Quand l’odeur de la terre monte a nos narines,
                   Ces sillons si profonds qui ressemblent a des rides
                   Recevront la semence qui nourrira les hommes

                Cette saison d’automne après l’été radieux
                   Transforme en labours les anciens champs de chaumes ;
                   La saison des semailles c’est le travail des hommes
                   Mais quand vient la récolte, c’est un vrai don de Dieu

                   Et quand dans quelques mois ces terres labourées
                   Vont tenir leur promesse, a nouveau reverdir
                   Et vont nourrir le grain qui déjà a germé
                   On aura de la joie a bien le voir grandir

                   A la belle saison les épis déjà murs,
                   Onduleront au vent comme une mer profonde
                   N’attendant patiemment que la moisson future
                   En agitant doucement leurs chevelures blondes
Christian Rolland

L'AMI

Celui que l’on considère comme un ami sincère
C’est celui qui est là pour vous tendre la main
Celui qui sait partager toutes nos joies nos peines
Et qui en échange ne vous demande rien

Ce véritable ami est alors comme un frère
A qui l’on peut confier nos secrets, nos soucis
Lui qui nous aidera dans tous les choix a faire
Qui nous consolera des aléas de la vie
 
L’ami est cher a notre cœur
Il participe a toutes nos peines
Il se réjouit de nos bonheurs
Oui ! la vraie amitié est toujours sereine

Il est là l’ami plein de tendresse,
Lorsque parfois dans la douleur
Notre cœur croule sous la détresse
Et que de nos yeux coulent des pleurs

Les vrais amis, les très sincères
Sont de plus en plus rares aujourd’hui
Et posséder un véritable ami,
Vaut mieux qu’une fortune altière
 
Christian Rolland

LA PRIMEVÈRE

Mais de quoi te plains-tu ? oh belle primevère
Toi qui as le bonheur de fleurir la première
Toi qui donne a nos prés la touche colorée
Qui annonce le renouveau, le printemps retrouvé

Non tu n’as pas l’éclat de la divine rose,
Ni même le parfum de la jolie violette
Mais avec ton amie la frêle pâquerette,
Vous me faites oublier le long hiver morose

Ta vie est éphémère mais tu dois être fière
Pour annoncer les beaux jours tu es toute première
De te voir refleurir au printemps tous les ans
Je retrouve avec nostalgie toute mon âme d’enfant

J’aime regarder tout au long du ruisseau
Tes touffes de couleurs, jaune où rose pale
Ta beauté associée au gazouilli de l’eau
Me laisse tout rêveur avec du vague a l’âme
 
Christian Rolland

CE TEMPS QUI FUIT

Quand pour l’ultime fois je tournerai la clé,
La clé de la pendule qui toujours là, fidèle
A su toujours sonner les heures de ma vie,
Je penserai alors ( qui tournera la clé quand je serais partit )

Qui donc aura a cœur de remonter la comtoise
Qui secondes après secondes marque le temps qui s’enfuit
Qui jamais n’arrête et qui jamais n’oublie
De compter nos années, impudemment sournoise.

C’est au tic-tac de son lourd balancier,
Qui trouble doucement notre chère quiétude
Qu’en rêvant nous pensons au temps qui est passé
A nos jeunes années où a nos solitudes

Le temps que l’on gaspille lorsque l’on est enfant
Va tel un nuage emporté par le vent du nord
Ce temps si beau que l’on regrette tant
Et que l’on garde au cœur comme un précieux trésor

Celui qui a son tour remontera l’horloge,
Comprendra j’en suis sur que la vie est bien brève
Qu’aux travers des heures , minutes ou secondes
On est que de passage, nous sommes éphémères
 
Christian Rolland

samedi 8 janvier 2011

AINSI VA LA VIE

l'                            « Ainsi va la vie « 


La vie est comme la mer, où calme où méchante
elle est aussi indocile que la masse des flots
elle distribue des pleurs ou alors nous enchante
mais elle est pour nous tous le plus beau des cadeaux

Qu’elle nous ai meurtri ou qu’elle nous ai gaté
Que l’on ai souvent critiqué ou tempêté contre elle
On aime tous la vie et c’est la vérité
Comme  on est heureux a l’abri de son aile.

Certes les bons moments ne sont pas les plus nombreux
Bien souvent les soucis, les chagrins la misère
Sont là au rendez-vous tout comme une migraine
Nous empêchant alors d’être gais et heureux

Il faut penser ainsi, la vie étant si courte
Profitons de la joie que rien ne soit perdu
La vie c’est le bonheur, elle vaut d’être vécue
Même si a nos prières parfois elle reste sourde

On ne dompte pas la mer on ne dompte pas la vie
Mais très souvent on peut l’apprivoiser
La rendre agréable , la rendre plus jolie
Cette vie si compliquée on ne peut que l'aimer